Ma dernière visite remonte au 28 février, un déjeuner catastrophique m’avait laissé sans voix mais pas sans plume… Suite à ma critique, je fus invité à redécouvrir l’établissement mais sous un autre angle. J’ai laissé couler l’eau sous le pont du canal de Willebroek et...je m’y suis rendu à nouveau la semaine dernière. Un monde de différence m’attendait, l’établissement à repris de son lustre, de son éclat, de son moiré… ça sent le jeune, le frais, le bon… Une fois la porte passée, directement une atmosphère lumineuse vient à notre rencontre, c’est difficile à expliquer mais ce fut mon sentiment. D’emblée nous bénéficions de l’accueil professionnel et bienveillant de Chris, le manager des lieux, et de Pierre, qui s’occupe des clients et du service. Deux belles personnes qui font très bien leur boulot, pas d’obséquiosités excessives, pas de bla-bla non plus, ce qui aurait tout pour plaire à Princesse Erika (Smiley !) On arrive pile au bon moment car une nouvelle carte vient d’arriver, quelques entrées et plats manquent encore à l’appel, mais ce n’est qu’une question de jours, dans tout bientôt, elle sera plus que complète. Comme nous sommes à l’heure du déjeuner, nous n’avons pas trop de temps devant nous, Violette, tout comme moi, avons du pain sur la planche au bureau, nous nous passerons dès lors d’entrées… Dommage ! Mais ce n’est que partie remise… Comme nous sommes chez Be Burger, pas question de manger de la salade, ni de nous en faire conter… en ouvrant la carte, je tombe de suite nez à nez avec le Brussels Burger, mon préféré, préféré qui avait disparu sur la carte précédente… Violette a elle aussi les yeux qui pétillent… P… ! The Brussels is back ! Notre choix est fait, un Brussels avec frites et sauce maison, un Brussels avec salade. J’ai oublié de noter la composition de la sauce mais si ma mémoire ne me fait pas défaut, elle est à base de cocktail, base à laquelle on a ajouté des câpres, et, sans certitude aucune, un peu d’anchois… à vérifier ! Maintenant quelle que soit sa composition, elle est délicieuse ! Pierre est de retour, les mains chargées de deux Brussels Burgers (une fois) ! Le Brussels, c’est pour qui ? Oui, il a de l’humour, je confirme ! Alors, histoire de vous donner envie de vous y perdre, le Brussels est composé d’un patty, terme very British pour dire burger, de bacon grillé, de Passendale, de mayonnaise moutardée, d’oignons rouges marinés, de salade iceberg et sauce Be Burger… une tuerie ! C’est presque un burger Poelvoorde qui serait arrivé près de chez vous, si vous voyez ce que je veux dire (Smiley !) Ces Brussels sont délicieux, tout est là, cuisson maîtrisée, de très bons accompagnements, les frites sont comme je les aime, moelleuse à l’intérieur, croquante à l’extérieur… Que veut le peuple ? Oui, on sait, du pain, des jeux… mais surtout un Brussels Burger de chez Be Burger ! Pour les « strangers » et autres profanes qui me lisent, le Passendale est un fromage belge à pâte pressée demi-cuite, il est mi-dur, et a une saveur très caractéristique. Il est souvent utilisé en France en substitut du fromage de Tilsit, plus difficile à se procurer, et qui a une texture et un goût assez voisins. Le Passendale se décline en trois variétés, le Classic, le Prélude et le Bel Âge, ce dernier est mûri six mois et offre un goût plus raffiné. Vous voilà maintenant Maître es fromages ! Bon, la classe est finie, il est temps de regagner nos pénates mais c’est avec un réel regret que nous quittons l’établissement, non sans une brève papote avec Chris et Pierre, les deux maîtres incontestés des lieux, ne serait-ce que pour les remercier de l’accueil, du service, de la qualité de la nourriture, mais surtout de leur promettre de revenir tout bientôt… Bin oui quoi, on doit encore goûter le New York, l’Acapulco, le Napoli, le Memphis, l’Alaska, le Lisbonne, n’oublions pas non plus les entrées… Bref, comme disait Charles à Vovonne, vous m’avez compris… déjà que je rédige cet article un 18 juin (Clin d’œil !) Le ou les bémol(s) : bin il n’y en a pas eu, tout fut à la hauteur de nos attentes ! Le ou les dièse(s) : voir les bémols et lire l’article… Merci les garçons ! Merci également à Anna qui m’incita et m’invita à redécouvrir les lieux ! Si cette critique vous a aidé, merci de [Liker] et si vous aimez mes publications, n’hésitez pas, abonnez-vous !Plus

Ma dernière visite à cet établissement remonte à juste avant nos deux pandémies, c’est dire si de l’eau à couler dans le canal de Willebroek depuis, mais bon, mes souvenirs étaient très positifs et, dès lors, quand mon amie Nathalie me propose de déjeuner chez...Be Burger, c’est un grand oui sans équivoque. Dès les quelques marches qui mènent à la porte, je sens un je-ne-sais-quoi qui… façade un peu décrépie qui mériterait un coup de pinceau, première pièce où sont entassées chaises, tables et présentoirs de terrasse, peu ou pas d’accueil, juste une demoiselle qui nous emmène dans le fond du restaurant, cette partie que j’aime bien où le toit vitré nous permet de prendre la lumière et qui donne, enfin donnait, sur un petit jardin qui sentait bon le Métropolitain, comme le chantait Dutronc… OMG ! Le jardin est en friche, que dalle côté entretien, quelle tristesse… Oui, je sais, nous sommes en hiver mais le coup d’œil reste important à mes yeux. Terminé les tablettes pour le menu, on est revenu à la traditionnelle bonne vieille carte, sauf qu’elle a fondu au soleil ! Où sont passés tous ces burgers qui faisaient la renommée du restaurant ? Où est mon Brussels Burger ? L’italien a lui aussi disparu… Il ne reste finalement que cinq burgers classiques, le reste est soit végétarien, soit, au poisson, soit au poulet… Ce n’est plus « Be Burger », c’est « Not to Be Burger » ! Shakespeare, sors de ce corps ! Attendez, le plus terrible est la suite… après les burger, la carte propose des « Naked burgers », j’ai bien lu burger dans le titre tout de même… dès lors, je me dis que le « Naked » est probablement une version sans pain, ce qui n’a rien pour me déplaire… Et bien que nenni ! « Naked » veut apparemment dire sans pain, sans viande, sans sauce… et dès lors, que reste-t-il ? Bin de la salade ma bonne Dame… Ah lala ! Tout fout l’camp ma pauv’ Lucette ! Pourquoi ne pas simplement appeler cette rubrique « Salades » ?!? Et en plus, elles ne sont même pas très bonnes, j’ai droit à principalement de la mâche, mais elle n’a pas ce petit goût noisette qui la caractérise tant, elle vient plus que probablement de l’industrie. Au milieu, un minuscule récipient avec de l’houmous « Bof ! », quelques doigts de Falafel et quelques cubes de Feta… Quelle tristesse ! Celle de Nathalie, n’est pas mieux, un peu de salade et des Nachos dessus… De qui se moque-t-on ? J’aimerais pouvoir m’arrêter là, mais non ! Une demi-heure pour avoir un verre de vin, un Pinot Noir dont la serveuse n’a jamais pu me dire s’il venait d’Alsace, de Bourgogne, de la Loire ou du fin fond de l’Ouzbékistan. Nathalie m’a malicieusement glissé à l’oreille que ça lui rappelait le sirop Dextrométhrophane de son enfance… (Smiley !) Trente minutes plus tard, on prenait enfin notre commande, et vingt minutes plus tard arrivaient les « Burgers nus ». En résumé et en quelques chiffres, 120 minutes dans cet établissement pour mal manger, et se voir délester de plus de €52.90… Après analyse du ticket de caisse, je m’aperçois que les portions de frites nous sont facturées €3.70 l’unité… €15.90 pour l’Acapulco et €14.90 pour la Beyrouth, ça fait chère la salade, si on y ajoute les quelques frites, on n’est pas loin des €20.00. Je suis allé lire les critiques, histoire de savoir si nous sommes les seul(e)s à avoir vécu une mauvaise expérience… Il faut bien admettre que les bonnes critiques datent, et que les critiques « pas terrible » sont les plus récentes, on peut se demander si quelqu’un prend encore du plaisir à y aller. Pour ma part, c’est la dernière fois avant longtemps ! Le ou les bémol(s) : Il y en a trop… Le ou les dièse(s) : Il n’y en a pas ! Cote : 10/20 et je suis généreux ! Si cette critique vous a aidé, merci de [Liker] et si vous aimez mes publications, n’hésitez pas, abonnez-vous !Plus

très bon mais trop cher et attente trèssss longue (40min) pour deux burger. merci, j’ai faim mais merci quand mêmePlus