Mr BF, une personne à mobilité réduite, a récemment pris le train Ouigo en provenance de Bordeaux en direction de Paris Massy TGV. Comme il avait besoin d'une assistance handicapé, il a fait appel au service Accès Plus de la SNCF pour une prise en charge dans les deux gares. Malheureusement, le service Accès Plus a négligemment placé son déambulateur dans la plateforme d'entrée du train, là où il y avait beaucoup de passage et où les voyageurs montaient et descendaient. À son arrivée à la gare de Paris Massy, Mr BF a découvert son déambulateur sur le sol, piétiné par les voyageurs et dégradé.
Mr BF s'est immédiatement plaint auprès du personnel d'assistance en gare "Accès Plus" qui était présent à la sortie du train, ainsi qu'à l'accueil de la gare de Paris Massy pour faire constater les dégâts.
Sur recommandation de la dame de l'accueil, Mr BF a alors décidé de contacter la SNCF pour demander un dédommagement pour son déambulateur endommagé. La réponse de la SNCF était la suivante : "La surveillance de ses bagages ou effets personnels incombe à chaque voyageur." La SNCF a également précisé que le personnel d'assistance en gare "Accès Plus" n'avait pas pour vocation de gérer l’agencement et la conformité des Bagages à bord.
Mr BF a alors répondu en soulignant que son déambulateur n'était pas un simple bagage mais un accessoire para-médical nécessaire à sa mobilité et qu'il avait été placé là par le personnel d'assistance de la SNCF en précisant "de le laisser là car ça ne craint rien" car il n'y avait pas de place pour le ranger, sans son consentement et sur leur entière responsabilité étant donné que c'était le service Accès Plus qui l'avait placé là. De plus, il a noté que le déambulateur avait clairement entravé la circulation et la sécurité des voyageurs, contrairement à ce que stipule les Conditions générales de vente de la SNCF.
La réponse de la SNCF a été la suivante : "Les Bagages ne doivent pas entraver la circulation des Voyageurs à bord des Rames OUIGO et la sécurité des personnes (...)." Ils arrivent donc à repprocher leur négligence à Mr BF. La SNCF a également précisé qu'aucun rapport en lien avec les faits que rapportait Mr BF n'avait été établi par le Chef de Bord de son train malgré tous les efforts de Mr BF pour signaler ces dégradations à l'équipage en gare. À aucun moment Mr BF a été informé d'éventuelle(s) procédure(s) supplémentaire, ce qui devrait être une négligence supplémentaire de la part de la SNCF.
Ce litige soulève des questions importantes concernant l'accessibilité des personnes à mobilité réduite dans les transports publics en France. De plus, la réponse de la SNCF mettant la responsabilité sur le voyageur en situation de handicape est inadéquate étant donné les circonstances. Malgré les efforts déployés par la SNCF pour améliorer la situation, il reste encore beaucoup à faire pour garantir une égalité d'accès à tous les voyageurs, quel que soit leur handicap ou leur condition physique.
En conclusion, la SNCF doit prendre conscience de l'importance de la prise en charge des personnes à mobilité réduite et de la nécessité de garantir leur sécurité et leur confort lors de leurs voyages en train. Refuser de dédommager un voyageur handicapé dont l'accessoire para-médical a été endommagé lors d'une prise en charge par un service d'accessibilité handicapé pour le voyage est inacceptable et ne contribue pas à renforcer la confiance des personnes en situation de handicap dans les transports publics.