Cet ancien petit couvent a été superbement transformé en hôtel : bravo à l’architecte qui a relevé les ruines des thermes romains pour en faire un spa magnifique et accueillant – bien que les ouvertures zénithales de celui-ci et une sortie de secours encombrent le pourtant joli jardin situé entre les deux ailes du couvent. Le bâtiment lui-même est discrètement modernisé, avec un choix de meubles de qualité. A noter que la chambre 16 avec terrasse est dotée d’une vue superbe sur amphithéâtre romain et les deux Rocche papali. Les deux jardin de repos sous les oliviers est très joliment agrémenté de buissons de plantes aromatiques. Mais ce qui distingue aussi ou surtout le Nun, c’est l’amabilité de tout le personnel, de la réception au valet parking, du serveur du bar à la serveuse du petit-déjeuner, celui-ci étant par ailleurs exceptionnel par la fraîcheur de tous ses produits, y compris les jus de fruits et la large gamme des pâtisseries. Cela s’explique par le fait que le petit déjeuner est assuré par le restaurant qui propose pour 50 euros un excellent menu dans une très jolie salle ou bien sur une terrasse dotée d’une superbe vue sur Assise. L’expression est galvaudée mais le Nun offre vraiment un havre de paix dans une Assise toujours assaille par les touristes-pélerins. Un seul bémol : la musique d’ambiance permanente (quoique peu forte), y compris dans le jardin dit « zone relax » – si plusieurs clients demandaient d’y mettre fin, peut-être que l’hôtel les écouterait.