Un scandal, tout simplement.
Arrivant très tôt le matin, pour une réservation de prés d'une semaine avec mon caméraman, avec un check in prévu à 14h, j'ai souhaité m'installer dans le lobby pour travailler au calme (et ne pas avoir à endurer la musique d'ascenseur qui inonde tous les espaces de restauration). Un réceptionniste aux allures de videur de boîte de nuit m'a fait dégager du lobby "vous ne pouvez pas travailler là", ce qui confirme que cet hotel n'a rien d'un haut de gamme (dans toutes les villes d'affaires du monde, les gens travaillent dans le lobby). Je suis montée à l'étage des salles de réunion pour travailler cette fois dans le petit lobby devant les ascenseurs, soit un espace public. Et le même videur de boîte de nuit a débarqué en se poussant du col pour m'intimider et m'expulser. Dans cet hotel, on n'a donc pas le droit de s'asseoir dans les fauteuils des espaces publics pour faire des mails. Je ne sais pas s'ils ont conscience de la débilité, et du manque de respect absolu que cela constitue envers les clients. Il va de soi que nous annulons notre réservation, et que, titulaire de la carte Gold depuis dix ans, à dormir deux fois par semaine dans des hôtels Accor à travers le monde, je vais contacter le manager business à Paris pour obtenir des excuses - le minimum. Même dans un motel de banlieue on apprend que l'hospitalité est un métier de professionnels, qui s'exerce dans le respect de ceux qui viennent dépenser de l'argent chez vous. Ça s'appelle le service et en d'autres temps, c'était noble !