Il existait une église romane du 12ème siècle, orientée vers le Nord-Est, dont la nécessité d'agrandissement apparue au 19ème siècle. Le projet qui vit alors le jour fut original et ambitieux, tout en ménageant les bourses des donateurs.

En premier lieu, l'architecte imagina de construire une seconde église qui traverserait de part en part l'église primitive, cette dernière devenant transept. Le nouvel édifice de style néo-roman resterait en harmone avec l'architecture de l'ancien édifice. Il serait orienté au Nord-Ouest,

En second lieu, les décors intérieurs seraient peints, moins couteux que des décors sculptés, et effectués avec une nouvelle technique de peintures minérales, plus résistantes. Le maitre d'ouvrage désigné fut Louis-Marie-Charles de Bodin, spécialiste du patrimoine médiéval. Il avait créé la Société de Saint-Grégoire, spécialiste de cette technique et de ce genre de chantier.

L'église Saint André semble de l'extérieur assez banale, avec son clocher roman et le reste de l'édifice néo roman. Mais y pénétrer réserve quelques surprises, l'édifice est entièrement peint. Les couleurs et les thèmes choisis sont en superbes accord avec le style roman et l'esprit des peintures médiévales.

Les vitraux des ateliers Lobin de Tours accompagne magnifiquement ce travail décoratif dont émane beaucoup d'optimisme, mettant l'accent sur le Christ source de vie. Classée en 2002, sorte de laboratoire architectural et de techniques picturales, l'histoire de cette église est passionnante.